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Il a été rapporté que quelque 700 étudiants étrangers au Canada sont actuellement menacés d'expulsion en raison d'un système d'immigration frauduleux. Bien que la fraude ait été commise par de faux agents d'immigration en Inde, les autorités canadiennes ont accepté les papiers de ces étudiants à leur arrivée, ce qui a conduit beaucoup d'entre eux à se demander pourquoi leur vie devrait être bouleversée à cause de la malveillance d'autrui.
"L'immigration s'est occupée de nous tous. Nous sommes plus de 700 à être confrontés au même problème", explique Karamjit à L'Étoile du Nord. "L'immigration [canadienne] nous a donné les visas, nous avons passé la frontière, les agents ont vérifié tous nos documents, ce n'est pas notre faute", affirme Rajan. D'autres étudiants comme Karamjit sont au Canada depuis 2017. Les récentes nouvelles des services d'immigration les ont laissés avec un avenir incertain dans le pays.
Face à l'injustice de leur situation désormais incertaine, le 30 mars 2023, des groupes au service des étudiants internationaux, comme Montreal Youth Student Organization et l'International youth student Organization ont rassemblé des étudiants et des travailleurs internationaux, ainsi que leurs sympathisants et alliés, dans le centre-ville de Toronto, devant le bureau des services d'immigration pour réclamer justice et la fin des déportations.
Ce n'est qu'après cette manifestation et l'augmentation de la couverture médiatique qui l'a suivie que le ministre canadien de l'Immigration, Sean Fraser, a fait une apparition publique pour nier que le nombre de personnes menacées d'expulsion s'élève à 700 - affirmant que "nous sommes au courant de quelques douzaines" - mais n'a pas précisé quel était le nombre réel. Les organisateurs des manifestations et les personnes menacées d'expulsion elles-mêmes ont indiqué à L'Étoile du Nord que le chiffre de 700 était tiré de rapports qui circulaient dans la presse indienne.