À la fin du mois de juillet, plus de 4 000 personnes se sont rendues au parc Angrignon, à Montréal, pour le tout premier festival palestinien de la ville. Organisé par le Palestinian Youth Movement (PYM), une organisation populaire de jeunes ayant des sections au Canada et aux États-Unis, le festival proposait des spectacles musicaux, de la nourriture et des vendeurs artisanaux, un mariage traditionnel et diverses activités culturelles.
Sara, une organisatrice de PYM, a expliqué à l'Étoile du Nord le contexte du festival : «Nous sommes plus de 20 jeunes arabes et palestiniens qui s'organisent depuis environ un an maintenant… Nous considérons la culture comme un moyen de réclamation et nous voulions donc représenter la résistance culturelle parce qu'elle est une partie importante de l'identité nationale palestinienne».
Le thème du festival était «le retour et la réclamation», qui était présent dans diverses installations sur le site du festival. L'une d'entre elles présentait les camps de réfugiés établis en Palestine et au Liban, où certains des 7 millions de réfugiés palestiniens dans le monde ont été contraints de s'installer. Une autre installation recréait le mur de séparation israélien, ou «mur de l'apartheid israélien», comme l'appellent les organisateurs. Israël a commencé à construire ce mur en 2002 dans le but d'enfermer les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, une action que la Cour internationale de justice a déclarée illégale en 2004.
Abdul Karim, un Palestinien participant au festival, a expliqué à l'Étoile du Nord : «Une grande partie de notre histoire est basée sur l'exil. Ce rassemblement représente donc le dilemme que nous avons face à l'exil de la diaspora palestinienne». Un autre festivalier a déclaré : «J'ai l'impression que l'on parle de tous les pays, mais pas de la Palestine. Celle-ci est en quelque sorte effacée de la mémoire de tout le monde et nous devons faire des choses comme ça pour que les gens sachent que nous existons, que nous ne sommes pas seulement des Arabes, mais aussi des Palestiniens».
Occupation de la Palestine par Israël
- Un groupe de défense des libertés civiles dénonce une attaque contre la liberté d’expression
- À l’intérieur des campements d’étudiants qui contestent les investissements en Israël
- Les tribunaux canadiens défendent la vente de terres dans une colonie illégale
- Comprendre les racines profondes de la récente violence
- De nouveaux groupes changent le visage du mouvement palestinien
- Scotia Bank profite d’armes « testées sur les Palestiniens, les Libanais et les Syriens »
- Pourquoi l’adoption d’une définition controversée de l’antisémitisme etait-elle une priorité?
- Solidarité partout au Canada avec les civils touchés par le conflit
- Des travailleurs refusent de faciliter le transport d’armes à Israël
- «La Palestine est dans nos cœurs»
- Des étudiants manifestent pour la Palestine dans tout l’Ontario
- Le rôle essentiel des prisonniers
- Une liberté d’expression conditionnelle?
- Les fonds de retraite canadiens exploités pour financer les violences en Palestine
- La CIJ se prononce sur le génocide à Gaza, mais peut-elle faire une différence?
- La C.-B. ne protège pas la liberté d’expression, la démission d’une ministre exigée
- Les allégations israéliennes liant l’UNRWA au 7 octobre restent sans fondement
- Manifestant au drapeau accusé de crime haineux
- Des manifestants demandent la fermeture d’une convention des marchands d’armes